Journée internationale des DROITS des Femmes
8 mars 2022
Il y a, à quelques centaines de kilomètres, la guerre en Ukraine, une guerre qui voit les civils, des enfants et des femmes principalement, fuir pour survivre.
Une guerre qui voit les hommes être mobilisés séparant les familles, laissant donc les femmes seules avec les enfants.
Alors oui, ce 8 mars 2022, cette journée des droits de la femme résonne dans le cœur des travailleurs du monde entier.
Rappelons ici que, considérant qu’il ne peut y avoir de paix universelle et durable sans justice sociale, le mouvement syndical international s’est construit sur l’aspiration à la Paix.
Et si cette guerre est légitimement au cœur de l’actualité, nous, représentant des intérêts exclusifs des travailleurs, devons à nouveau poursuivre notre mandat, défendre les salariés et agents publics de l’état, actifs et retraités.
À ce titre, il est notable de voir subitement les migrants redevenir des réfugiés, et c’est en ce sens que nous pouvons saluer le communiqué de nos camarades de la fédération FO Cheminots. (voir SOLIDARITÉ AVEC LES TOUS LES RÉFUGIÉS !)
Dignes héritiers de celles et ceux qui ont construits la Confédération Générale du Travail Force Ouvrière, nous n’accepterons pas que l’horreur de la guerre soit en plus instrumentalisée pour poursuivre des idéaux, des croisades que le mouvement syndical international n’a eu de cesse de dénoncer et de condamner.
Ainsi, tel que l’a rappelé notre confédération, la Confédération Syndicale Internationale, dans les principes énoncés en préambule de ses statuts, affirme soutenir « ardemment le maintien et le renforcement de la paix et s’engage en faveur d’un monde sans armes de destruction massive et en faveur d’un désarmement général. Elle affirme le droit de chaque peuple à l’autodétermination et à vivre à l’abri de toutes formes d’agression et de totalitarisme sous le gouvernement de leur choix. Elle rejette le recours à la guerre pour résoudre les conflits, et condamne le terrorisme, le colonialisme et le militarisme, ainsi que le racisme et le sexisme ».
C’est pourquoi, que ce soient la pandémie, les échéances électorales nationales ou la guerre, nous ne tairons pas nos revendications, nous ne nous tairons pas sur la volonté des gouvernements successifs de réduire nos droits et libertés, nous continuerons à dénoncer la destruction des services publics, de notre protection sociale, de nos retraites, la remise en cause dogmatique, « quoiqu’il en coute », du droit à la santé, à l’instruction, au logement, du droit à la dignité tout simplement.
Nous continuerons de refuser ce nouveau monde d’asservissement, dématérialisé et ubérisé, un monde dans lequel l’humanité disparait peu à peu.
Fraternellement,
Sylvie Szeferowicz
Secrétaire Générale
06/03/2022
Intervention de la Secrétaire Générale de l'UDFO51- Journée Internationale des droits des femmes -